Ce que parler veut dire

17 janvier
Pistolet Conférence à table
CHLOÉ CLEMENS
Le wallon et le théâtre dialectal sont au coeur du projet, nourri d’échanges précieux avec le spécialiste Jacques Warnier.« Pistolet » traverse plusieurs problématiques…
Que faire du folklore ? Quel statut donner au théâtre dialectal ? Est-il vraiment voué à disparaître ? Quels sont les lieux-refuges qui nous constituent ? Quel dialogue inventer entre ruralité et ville.

21 janvier
Les femmes du coin de la rue
LOU JOUBERT BOUHNIK & PATRICIA BOUHNIK
« Issu de dix années de recherche de terrain, ce travail sociologique s’incarne sur scène à travers une forme hybride mêlant parole académique, mise en récit, gestes, voix et corps.
L’enjeu : faire apparaître l’invisible, faire entendre l’expérience de celles qui, sans domicile, sans revenus, sans filets, vivent dans des conditions extrêmes aux marges de nos villes. »

24 janvier
STONE
GARANCE MAILLOT
« Ce projet est une réflexion dansée, entre conférence, stand-up et pièce chorégraphique. Tout commence par une phrase : « Je suis lesbienne, et je marche parce que ça m’aide à penser. »
Dans ce solo, la performeuse Garance Maillot explore le mot « lesbienne », sa généalogie, ses devenirs, comme autant de tentatives pour penser « mieux ».
Penser lesbienne : est-ce une manière d’avancer dans un monde saturé, confus, hétéronormé ? Pouvons-nous, par le biais lesbien, nous donner une direction claire ?
En mêlant mouvement, texte et chant, le mot « lesbienne » devient un paysage manifeste, à la fois poétique et politique. Identités et marges s’y rencontrent, s’affrontent, et questionnent le public : quelle est votre propre dimension lesbienne ? Nous allons y réfléchir ensemble. »

28 janvier
PAROLES Les vicissitudes d’un acteur bègue
BERTRAND DE WOLF
« Souvent dans la littérature, ou au théâtre, quand on fait entrer un personnage bègue, on peut être sûr que c’est quelqu’un de lent, qui n’a pas tout compris, à la limite de l’idiot. Le personnage qui bégaie n’est pas dans l’action, il est toujours dans son action : celui de bégayer.
Et si j’osais prendre la parole pour vous en parler ? Si cette singularité, ce handicap selon les circonstances, me poussait à monter sur scène, à me dépasser et à vous raconter ce qui se passe dans ma tête, dans mon coeur, dans mon corps quand le bégaiement surgit et que le monde que j’avais si bien échafaudé dans mon esprit et dans mon corps, s’écroule.
Et si je me permettais d’en rire, et vous invitais aussi à en rire avec moi ? »

30 janvier
Consumée pour la Bonne Cause
AURORE HURSET
« C’est une histoire entre utopie, désillusion et destruction du secteur associatif. C’est une histoire de précarité et de dons de soi, pour la bonne cause. C’est une histoire de burn-out où l’on se demande si on en est responsable. Consumée pour la bonne cause : une conférence gesticulée, enflammée, rythmée par de la musique et des respirations. On y explorera des métamorphoses possibles pour ne pas finir consumé·e pour la bonne cause ! Il s’agira de déconstruire un mythe : celui d’un monde associatif moins considéré, créant un environnement de contradictions et de dysfonctionnements au travail. »

4 février
Les Grumeaux
REBECCA GUILLET
« Les Grumeaux s’appuie sur mon expérience de l’acné pour aborder des questions de santé, de stéréotypes de genre, de rapport à l’alimentation et d’identité. Qu’est-ce que les boutons ont à voir avec la politique ? C’est vrai, l’acné c’est commun, banal, mais c’est rarement un sujet sauf pour l’exterminer chez la dermato ou avec du dentifrice. Alors dans cette C.G, j’éloigne la honte et prends à bras le corps ces boutons bizarrement peu étudiés. »

6 février
Sois passif et, surtout, tais-toi !
DONATIENNE HERMESSE
« Depuis 2010, Donatienne Hermesse accompagne des ménages pour un bon usage de leur logement à hauteperformance énergétique et à caractère social dans le but d’atteindre les objectifs d’économie et de confort. Dans Sois passif et, surtout, tais-toi !, elle nous partage son point de vue sur les questions de logement, de performance énergétique, de démocratie, de précarité, de chaussettes relevées, d’intelligence, de bouts de tissus, du passif, du climat, du classisme, de son métier (beaucoup), du Burn Out (un peu), … mais de rêve
aussi. »