Natacha Guiller

Paractivités Survives

Résidence d'écriture

Chères,

L'appel insufflé à votre singulière attentivité, j'ai souffert et perpétue soumise aux os carabinant mon sieur, l'accalmie continente. Ma prédisposition aux troubles aussi diffus, prolifères, rassis, m'intime au doute, à l'abcès, l'impossible convocation de vos cabanes à paraître. Ma folie, sciente déclinée dans les fougues de la démence, de la désorganisation m'induisent à faire condamner ma prose, mes verbes, mon mélodiscours.
Je crampe et nocturne de ne pouvoir adresser au mot mes vers, ne penser qu'en pagaille des annuaires manuscrits, divertie à toute lueur, tout opportun traité, je râle ma barque en rubis pour parfaire mes apparats d'évincée. Sans ma déliquescence, l'urgence de tout mener de front, je ne vis mais m'enfonce, en cela insaisissable.Inescortable, l'effort que fournira l'édition est immensément plus engagé, plus humain, tout époustouflant.
Il convient de copiloter ma barge et mes déboires, nuances aux blessures et fatigues impromptues, associations d'idées jamais cooptées, vrille mentale et réflexes si étrangers aux us.
Ma vie inattendue qu’aplatir ses couches de mots aux étreintes d'autrui, dans l'interminable chaos des sensations, de l'ignorance à la fonte des membres, ravise. Tout m'éparpille en lucioles fourvoyant le brouillard des codes, l'adroiture des protocoles, les enveloppes scellées sous colonnes de remarques marginales.

ps : est-ce que vous méditez ?