Aurélie Alessandroni

Porno panda

Résidence d'écriture

Le personnage que l'on suit s'appelle Lééonie. On est en 2075, dans un monde où l'intelligence artificielle est partout et où les espaces pour laisser aller l'éémotion disparaissent. Ainsi la Parabox est cré éée: un lieu dans lequel on peut parler à ses morts, exprimer et pleurer, rire et danser...pendant 5 minutes. Lééonie a toujours voulu êêtre astronaute, mais son excèès éémotif la rend simplement hôôtesse de space. Elle part en orbite pour chercher sur une autre planèète des individus prééalablement cryogééniséés. Elle est accompagnéée de Jell, une intelligence artificielle amoureuse et bourréée.

En 2075, les pandas ont disparu, et Léonie craint aussi pour sa propre disparition. Avec ce projet, je parle d’hypersensibilité et de la peur de la solitude jusqu’à la disparition. J’utilise la figure du panda comme un animal qui aurait disparu en 2075 et j’en fais une projection du personnage principal qui a peur de disparaitre. Elle tente de survivre au milieu d’un monde dénué de sens. J’ai commencé l’écriture de Porno Panda en janvier 2023.

En juin 2023, j’ai eu le besoin de tester au plateau la matière pour comprendre les enjeux. Avec Sandro De Feo, metteur en scène, nous avons été accueilli·es à La Fabrique de Théâtre de Frameries et avons proposé 30 minutes d’une mise en espace d’un premier jet d’écriture. Autrice-interprète, j’aime cet aller-retour nécessaire pour réajuster et réorienter le projet. C’est très enrichissant. En juillet, j’ai décidé de trancher, transformer la matière en profondeur : il me faut parler de la solitude et de l’hypersensibilité.

Cette narration dans un contexte futuriste. La dystopie permettra de pointer avec humour ce qui est surprenant dans notre monde. Je suis entrée en contact avec Sébastien Nahon chercheur au MiiL et André Fufza, écrivain et chercheur à l’observatoire astronomique. Riche de nouvelles informations, j’ai besoin d’un temps pour réécrire le texte Porno Panda. Je travaille avec Virginie Thirion (aide à l’écriture), Chloé Jacqmotte (scénographe) et Sandro De Feo (metteur en scène).